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Le coffrage réussi de la nouvelle écluse de Terneuzen grâce à une synergie unique entre la Belgique et les Pays-Bas

10.01.2023 | Belgium
La construction de la nouvelle écluse de Terneuzen est en pleine activité. L’important complexe d'écluses constitue la porte d'entrée des ports de Gand et de Terneuzen dans le port de la mer du Nord et assure la liaison maritime entre les Pays-Bas, la Belgique et la France. La nouvelle écluse offre un meilleur accès et un flux plus fluide pour le trafic maritime croissant, tant pour la navigation fluviale que maritime. Pour le coffrage des caves du pont, la construction des parois des cellules, la construction de l'entrée et la vanne d’écluse, entre autres, la société momentanée Sassevaart - composée des entreprises BAM, DEME, Stadsbader Contractors et Van Laere - a fait appel à Doka, le spécialiste autrichien du coffrage dont le siège belge se trouve à Ternat.

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Impressions

La Flandre et les Pays-Bas peuvent tous les deux compter sur un important coup de pouce économique grâce à l'arrivée de la nouvelle écluse et à l'amélioration de l'infrastructure qui en résultera. Avec l'arrivée de la nouvelle écluse, de plus grands navires de mer pourront naviguer jusqu'au port de Gand en passant par le canal Gand-Terneuzen. La capacité des écluses augmente également, ce qui réduit le temps d'attente pour les bateaux de navigation fluviale. En 2023, le premier navire franchira la nouvelle écluse. Que Sassevaart s'adresse à Doka pour le coffrage d'un projet de cette envergure n'est pas une surprise. "Nos références en matière de grands projets d'infrastructure et d'écluses et notre position sur les marchés belge, néerlandais et international font de Doka un partenaire idéal pour le coffrage de tels projets", déclare Koen Lamers, administrateur délégué de Doka. "Nous avons notamment déjà participé à la construction de l'écluse de Kieldrecht à Anvers."

Au-delà des frontières
La particularité de ce projet pour Doka est son caractère transfrontalier. Koen Lamers : "Non seulement l'ensemble du projet est transfrontalier, avec des acteurs majeurs de la construction des deux pays dans le consortium d'entrepreneurs, mais Doka elle-même travaille également au-delà des frontières dans cette réalisation atypique. Doka Belgique et Doka Pays-Bas ont uni leurs forces en matière d'ingénierie, de capacité, de logistique et de matériaux, ce qui est tout à fait unique. D'un point de vue pratique, c'était la meilleure solution. L'écluse se trouve sur le territoire néerlandais, mais le chantier naval est plus proche de l'agence en Belgique. En termes de mobilité et de transport, c'est très avantageux".

Un point d'attention important dans le cadre de la coopération a été la différence de processus préliminaire et d'études entre les deux pays. Aux Pays-Bas, le processus préliminaire est beaucoup plus long, y compris pour le fournisseur. L'étude du coffrage, les phases d'ingénierie et d'exécution doivent être déterminées bien avant l'exécution. Brecht Diependaele, directeur technique chez Doka : "Selon les normes belges, nous avons été impliqués très tôt dans le projet. Cela nous a permis de bien anticiper les modules de coffrage "souhaités". Malgré cette approche différente dans la phase d'étude, la synergie entre Doka Belgique et Doka Pays-Bas s'est très bien déroulée. Le fait que nous travaillions de manière uniforme au sein de Doka en termes d'ingénierie et de matériaux a certainement été un grand avantage à cet égard."


Dalle de toiture inclinée
La structure en béton a été achevée avec succès. Brecht Diependaele : "Bien que Doka dispose de suffisamment d'expérience et de savoir-faire pour mener à bien des projets de cet ordre, chaque projet présente des défis spécifiques. Pour la vanne d’écluse, par exemple, une toiture inclinée d'une épaisseur de 2 mètres devait être réalisée en une seule pièce. Dans ce cas, nous avons dû tenir compte d'une pente plutôt inhabituelle d'environ 21 %. La réalisation des charnières du pont, avec des consoles lourdes qui nécessitaient un soutien important en raison des lourdes charges de béton, a également constitué un défi. Pour le coffrage des soubassements et des murs du pont, nous nous sommes naturellement appuyés sur l'expérience acquise dans le cadre d'autres projets d'écluses".
Dans l'ensemble, la proportion de "coffrage standard" et d'"ingénierie spéciale" dans ce projet était respectivement d'environ 75 et 25 pour cent. Koen Lamers : "En proportion, c'est beaucoup. Et pour ce qui est du coffrage standard, il s'agit dans ce cas du coffrage standard le moins courant pour les grandes structures avec des charges lourdes. Brecht Diependaele ajoute : "Pour la vanne d’écluse, par exemple, nous avons dû travailler sans entretoise. Imaginez donc un très grand bloc de béton, dans lequel 16 fentes pour les cloisons doivent être créées sans ancrage continu avec des entretoises. Les tolérances étaient donc très faibles. Mais même cette partie du projet s'est déroulée sans problème dès le premier feu vert".


Un projet réussi
Pour la construction de la nouvelle écluse, Doka devait être en mesure de fournir une grande quantité de matériel de coffrage. "Mais nous pouvions y faire face, éventuellement avec l'aide de nos autres succursales", conclut Koen Lamers. "Une partie spécifique, en particulier les chambres destinées à recevoir les portes en cas d’ouverture, a été réalisée avec un coffrage interne de l'un des entrepreneurs. Mais cela a été clairement déterminé à l'avance et tous les autres travaux de coffrage ont été effectués par Doka. Détail intéressant : ces chambres ont été coffrées selon les principes que nous avons élaborés, comme nous l'avions fait pour l'écluse de Kieldrecht à Anvers. La confiance témoignée de Sassevaart à l’égard de Doka était donc très grande. En fin de compte, nous pouvons considérer ce projet comme une réussite. Dans de tels projets, Doka se distingue par une combinaison parfaite d'ingénierie, de flexibilité et d'un excellent soutien logistique", conclut Koen Lamers.

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